- Berezina (Sylvain Tesson -2015)
Au croisement de l’histoire et de la géographie.
- Dans les forêts de Sibérie (Sylvain Tesson -2011)
Blancheur. Pureté du style. De l’âme. Le sens de la vie condensé dans un flocon de neige du Baïkal.
- Africa Trek (Sonia et Alexandre Poussin -2004)
Une expérience qui force l’admiration (la traversée de l’Afrique à pied). Découverte de pays peu connus comme le Malawi ou l’Ethiopie. Style passe-partout mais qu’importe.
- La Massaï blanche (Corinne Hoffman -1999)
Pour comprendre les masaïs d’aujourd’hui. La passion d’une femme. Peu d’intérêt littéraire en traduction (qui parle allemand ?), mais passionnant.
- Le tour du monde à vélo (Françoise et Claude Hervé -1995)
Fantastique expérience humaine. En famille. Exploit traité modestement.
- Chronique japonaise (Nicolas Bouvier -1975)
Ecriture subtile, épurée, poétique. A l’image d’un japon disparu.
- L’usage du monde (Nicolas Bouvier -1963)
Deux amis roulent en Fiat Topolino de la Yougoslavie à l’Afghanistan. LA référence du genre. Fusion entre style, réflexion fine, aventure. Une source inépuisable de citations.
- Voyage à Lyon (Stendhal -1837)
Parce que j’aime cette ville. Parce que j’aime aussi Stendhal.
Cette liste est bizarrement courte, suspecte même. Où sont “Tristes tropiques” de Levy-Strauss, “Voyage autour du monde” de Bougainville, “Journal de voyage” de David-Neel, “Le devisement du monde” de Marco Polo et tous les autres incontournables ? Lou-Jan, lis-tu entre deux voyages ?
J’ai un faible pour les récits relativement récents, dans lesquels je retrouve mes perceptions. Augmenter sa propre expérience par la richesse des autres…
Tu n’as pas tort : côté littérature de voyage, je n’ai pas tant lu que ça… j’ai surtout beaucoup… voyagé !
Evènement rarissime. Un inédit de Nicolas Bouvier est paru en mars 2012. Afrique du Nord, Java, Chine… Les fameuses miettes sont devenues des brioches dorées. “Il faudra repartir”. Mais pas sans l’avoir lu.
Lou-Jan.
« Ceux qui voyagent n’ont pas le temps décrire ; ceux qui écrivent n’ont pas le temps de voyager. »
Citation d’Alphonse Karr ; Le chemin le plus court, V – 1836.