Mon cerveau d’avant internet me manque

Toronto. Mes enfants jouent à se jeter dans le vide sur le plafond de verre de la CN tower, à 446 mètres de haut. Bien mieux que n’importe quel jeu vidéo. Je repense à cette œuvre de Douglas Coupland « mon cerveau d’avant internet me manque ». J’ai cherché la galerie où la célèbre phrase sur fond rose est exposée. En vain. Sur Google, un clic, elle apparaît dans 4060 articles.

 

Cent milliards de neurones. Autant que nos ancêtres Cro-Magnons. Branchés différemment. Depuis l’écriture, nous lisons de façon approfondie, linéaire, en ne faisant qu’une tâche à la fois. On valorise le savant débordant de connaissances. Depuis internet, nous sautons d’un lien à l’autre, d’une page à l’autre, variant les sujets, en effectuant d’autres tâches en parallèle. On valorise le créatif, le découvreur, puisque la mémoire est accessible à tous sur la toile.

 

Je trouve mon nouveau cerveau plaisant, ludique, rapide, et vaguement superficiel.

 

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