Dans cette page, encore des coups de coeur littéraires, voyages dans le temps et l’espace mais pas que … Et je suis en retard, je n’ai pas eu le temps de tout mettre !
- Coeur à corps (Valérie Simon) :
Nouvelles. Quand la passion fleurte avec le malaise.
- Royaume de Vent et de Colères (Jean-Laurent Del Socorro) :
Une écriture limpide et sensible. Un point de vue cinématographique sur les scenes de fanstasy historique dans Marseille. Superbe.
- Votre mort nous appartient (Antoine Lencou) :
Univers orwellien, réinventé et modernisé à travers le prisme de nos nouvelles peurs et de nos nouvelles technologies. Les dialogues absurdes sont un régal.
- Les tisseurs de temps (Eva Simonin) :
Très bon planet opera. Dans le style Scalzi. Moins de muscles et plus de cerveau. Intrigue et personnages tout en finesse.
- Les promesses d’Atro City (Solenne Pourbaix) :
A lire pour le rythme du récit et l’humour des dialogues. Vraiment original.
- Dans les veines (Morgane Caussarieu) :
Excellente bit-lit. Moderne et fraîche, comme les filles du bouquin.
- 33ème itération (Yvan Bidiville) :
Osez. Premier roman. Petit éditeur de grande qualité n’est-ce pas ? Le mariage du polar et de la SF.
- Géographie de l’instant (Sylvain Tesson) :
Vivre à contre courant en y pêchant des aphorismes. Histoire de faire hurler Sylvain, je dirais que son livre aurait été le blog idéal.
- La Vieille Anglaise et le continent (Jeanne-A Debats) :
Novella tout en glissements caudaux et bulles de sentiments dans un océan de SF.
- Le Bureau des atrocités (Charles Stross):
Absurde. Drôle. Bureaucratique. Lovecraft chez the Avengers.
- Le mur de mémoire (Anthony Doerr) :
Fonctionne comme la mémoire. Bribes, retours, émotions, oubli. La mémoire est une maison aux dix mille pièces. Un village condamné à être submergé.
• La Recluse du Destel ( Martine Alix Coppier) : Marie lave ses fautes dans les eaux glacées du Destel. Une vie aussi frustre qu’elle fut excessive autrefois. Un destin original, coupant comme les pierres du sentier. Un voyage dans le temps à travers l’évocation de la Provence de 1734.
- L’héritière de l’abbé Saunière (Jean-Michel Thibaux / Martine-Alix Coppier) :
Aspiration. Lutte. Impossible de résister à l’appel du trésor de Rennes-le-Château. Magnétisme de la campagne du début du XXème siècle. D’une liaison hors normes. Martine Alix Coppier et Jean-Michel Thibaux distillent les secrets au fil des pages, euphorisants et traîtres, comme ces petits verres de gnôle qui réchauffent l’esprit.
- La Liseuse (Paul Fournel) :
La nouvelle édition renaît des cendres de l’ancienne. « Tu as mis un pied dans la vieille édition, et quel pied, et tu en as déjà un autre dans la prochaine ! Tu es exactement à la bonne place, en équilibre instable. A l’endroit de la crise. L’édition littéraire n’a jamais été vraiment en crise, elle est la crise. C’est sa nature ». Ton nostalgique. Est-ce l’éditeur ou l’édition qui vieillit ? Ouvrage ciselé et émouvant qui aurait mérité des approfondissements.
- Tancrède, une uchronie (Ugo Bellagamba) :
Presque une extension uchronique des « Croisades vues par les arabes » de Maalouf. Lorsque que la science est l’histoire, la fiction devient plus subtile, plus fine. Bellagamba conclut son ouvrage par ces mots: « Telle est mon identité (…) Refuser de n’appartenir qu’à un seul monde. C’est cela, je crois, qu’exprime Tancrède en définitive. »
- « Le Sang des immortels (Laurent Genefort) – réédition chez Critic :
« Verfébro », quasi anagramme de « Enfer vert ». Univers d’exoplanète magnifique et intrigue linéaire, ça repose ! (même si la 4ème de couv’ fait référence à la quête du Graal…). Résultat totalement dépaysant, distrayant et sincèrement agréable à lire.
Bonne critique d’Olivier Girard à consulter sur http://www.belial.fr/post/le-sang-des-immortels
- La maison aux fenêtres de papier (Thomas Day) :
Mélange des genres. Editeur, auteur et critique. Japon, Kill Bill et fantasy.
- Le journal des cinq saisons (Rick Bass)
548 pages sur le même coin de nature. Ennui? Pas du tout. Un véritable voyage… immobile.
- Les chroniques des crépusculaires (Mathieu Gaborit) :
Fantasy. Des objets et créatures magiques inédits : danseurs, rapière vivante, cistre, fée noire. Style fluide et irréprochable à la première personne, qui permet de réviser l’imparfait du subjonctif.
- La Venus anatomique (Xavier Mauméjean) :
Dérangeante uchronie. Se souvenir que le mot « androïde » date du XVIIIème siècle.
Il y a une jolie vidéo de Tesson « en liberté dans sa cabane » comme il dit sur : http://www.youtube.com/watch?v=wCnGiztNOes
Ses écrits sont très beaux, très fins, mais pas toujours sensés…. Quand il dit « l’amitié est un sentiment qui peut se vivre a 10 000 km », c’est qu’il n’a jamais croisé la vraie amitié !!!… здоровье